Siwa

2017

l’oasis de Siwa en Égypte, l’endroit est le point le plus oriental du peuplement berbère.
Siwa dont les sources servent à tout : irrigation des jardins de la palmeraie, bain public, piscine… Cette oasis est le seul refuge de la culture berbère en Égypte. Siwa très isolé n’a été relié qu’en 1984 par une route goudronnée à la ville la plus proche, Marsa Matrouh. La région abonde en eau, ce qui permet à ses occupants de vivre de leur agriculture, sous le soleil aride, l’activité principale est le travail de la terre, mains et pieds nus dans les jardins irrigués des palmeraies.
Les «Siwis sont imprégnés d’un islam rigoriste qui rythme la vie de traditions. La religion sépare strictement les hommes des femmes, reléguant notamment ces dernières en marge de la société : elles s’occupent exclusivement du foyer et des enfants, ne travaillent pas aux champs et ne quittent que très peu la demeure familiale. On voit peu de femmes parcourir les rues et auquel cas, elles sont sommées de sortir les silhouettes intégralement voilées, y compris leurs yeux. Peu à peu, l’oasis change. Les motos ont déjà remplacé les ânes. L’arrivée de l’électricité, la télévision qui a pénétré dans les foyés et l’avènement du tourisme domestique sont venus à bout de sortir l’ultime asile berbère en Égypte de son ostracisme, bien que jusque-là, celui-ci n’est pas une chose salvatrice, peut-être c’est la disparition même pour les derniers berbères en terre des Pharaons.

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