Dans l’intimité des Touaregs

2016

Entre Sahara et Sahel, aux alentours des villes d’Agadez et d’Abalak, dans le centre du Niger, vivent des tribus touareg qui ont choisi de s’eloigner des villes, des nouvelles technologies et à l’assimilation. Elles sont encore semi-nomades, mais ne déplacent leurs campements que deux fois par an et de peu de kilomètres en fonction de la montée des eaux en hiver.
L’élevage de bétail représente leur principale source de revenus. Depuis les années 1960, toutefois, beaucoup d’hommes contraints de quitter les villages pour aller travailler en ville et ainsi pouvoir aider leurs familles
Les femmes, très fières, sont les piliers des tribus. Refusant la polygamie, pourtant très répandue dans la région, ce sont elles qui choisissent leur mari et, au moindre litige, c’est l’homme qui doit quitter la maison et laisser à la femme enfants et bétail. À bien des égards, il semble s’agir d’une société matriarcale, mais la prise de décision reste aux mains des hommes .
Plusieurs signes distinctifs rendent à la société touareg son authenticité tels que ses us et coutumes, ses arts, ses modes vestimentaires et autres armes traditionnelles.
Restant néanmoins l’organe linguistique qui structure la culture de la population touareg. Cet organe est berbère et fait d’elle une entité Amazaigh à part entière.

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